Un petit ouvrage de quelques 120 pages, écrit par un fin lettré juif autrichien, humaniste et ami intime de Freud et du poète Verhaeren.
La confusion des sentiments de Stefan Zweig explore le labyrhinte des passions d'un jeune étudiant berlinois.
Devenu un professeur réputé et couvert d'honneurs, il se souvient. De la passion qu'il a éprouvé dans sa jeunesse pour son professeur. Des méandres de cette passion, de la confusion de ses sentiments.
Une fois la dernière page tournée, on se sent bouleversé et on réalise soudain à quel point certaines rencontres peuvent changer le cours de notre existence.
Freud a salué la finesse et la vérité avec laquelle l'auteur d'Amok et du Joueur d'Echecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet.
Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'œuvres du grand écrivain autrichien.